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La promesse de l’oubli

La promesse de l’oubli

Mon grand-père Jules Dumont Roubaix 1888-Mont-Valérien 1943
Auteur·rice :

13,00 

L’histoire rare d’un Oublié de l’Histoire bafoué et pourtant personnage historique incontournable

13,00 

nombreux documents inédits
nombreuses photos inédites
14 x 22
978-2-915293-92-9
Date de parution : ,
Collection Thème Domaines : , , ,

Il tombe sous les balles des nazis, il vient d’être assassiné, et l’imaginant à l’instant où les coups de feu claquent, je ne peux que savoir que la mort d’un poète est un meurtre à l’espoir. Il a pour nom Jules Dumont et depuis trop longtemps tous voulurent l’oublier, l’omettre des pages glorieuses de notre Histoire, de notre grandeur, de notre Résistance. Dès les premiers instants de ce livre en lisant les lettres, récoltées par l’auteure, du futur fusillé nous allons sur les sentiers de la gloire et de l’écrit. Ce roman écrit par sa petite-fille fait fi à cet oubli, et nous donne pâture à une écriture à découvrir. Car cet enfant du peuple, de condition modeste, d’un milieu d’ouvriers laissera trace dans la pensée du Parti communiste français tant par ses écrits, que ses combats, son militantisme, sa loyauté. Lui, le croyant, le pratiquant, le religieux jusqu’aux tripes devient l’image même de la jeunesse de notre civilisation quand il s’engagera auprès de la classe ouvrière et qui deviendra le chant de ses espoirs, le sacerdoce de ses engagements, un militant. Il fut combattant de tous les conflits du XXe siècle de la pacification du Maroc, à la guerre de 14-18, mais aussi aux côtés du Négus en Abyssinie, et encore avec les républicains en Espagne, et toujours résistant contre l’occupant nazi et ses sbires.

L’auteure Françoise Demougin-Dumont nous concocte un texte où la passion, l’imaginaire, le voyage, l’amour, la quête de la justice se mêlent comme si la réalité était allégorie et le fictif une vérité qui anoblit la destinée du héros. Pourtant, une blessure trace au travers de ses mots qu’il nomme « un accident », en époux trahi, il vivra en reclus de sa propre cellule familiale et s’intentera d’un pardon comme un dû à la faute de celle qu’il aime. Et cette énigme — nœud gordien de ce récit — laisse à tout lecteur la folie de la résoudre. Avant d’être fusillé il écrira : « je suis tellement sûr qu’on ne me connaissait pas ! ». Il était enfin temps de le découvrir.

 

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