« Dans ce silence enfant l’absolu procrée la gestation et la naissance du silence et engendre des résolutions au grand soir du verbe être. La création fait foi à l’absence du moi et s’induit fabrique du vide à la bogue de la nuit, à ce derme qui nuit la non-réceptivité de l’ennui. Et nul fait loi ni l’otage qui dort sous le givre de l’eau ni cette clarté oubliée, le monde se dilue dans une enveloppe sans appât à la nudité de l’espoir. […] Vous parliez comme des moulins à prière jappant à la pierre roulant le Sisyphe de votre égotisme. Et vous alliez de mimes en mimiques vers un artificiel paradoxe. » Où nous fait divaguer l’auteur entre ses mots, ses pensées, ses douleurs, sa poésie, sa philosophie entre gazouillement et silence ? À taster avant ou après un coucher d’espoir. Alea jacta est Pégase
Michel Reynaud révèle sa pensée et les fondements de sa recherche de l’homme dans une situation où ce dernier serait plutôt en raréfaction. Un essai philosophique autour de l’homme-fontaine suivi d’un long poème à la femme insouciante et de l’impossible regard de la mère à la fille.